1) L’échangeur à contre-courant :
L’échangeur à contre-courant à le meilleur rendement, il est de l’ordre de 90%.
L’échangeur est constitué d’un grand nombre de plaques. Elles sont assemblées entre elles par collage ou soudage et placées dans un châssis rigide permettant de séparer le flux d’air extrait et le flux d’air neuf. Il s’agit d’un échange convectif.
Contrairement aux idées reçues, l’échangeur en matière synthétique est plus performant que l’échangeur en métal.
Avantage :
• Simple et fiable.
• Grande durée de vie et pratiquement pas de panne.
• Absence de pièces en mouvement, sécurité de fonctionnement.
• Peu de maintenance nécessaire.
• Faible risque de contamination de l’air frais en cas de bonne conception.
Inconvénient :
• Danger de givre par température extérieure basse et par dépassement du point de rosée.
• L’échangeur présente une perte de charge relativement importante, surtout pour de grands débits.
• L’échangeur assèche l’air.
• En cas de maintenance ou de remplacement, celui-ci n’est pas toujours accessible.
Entretien :
L’état de propreté de l’équipement est primordial. En effet, l’encrassement des surfaces d’échanges a deux conséquences néfastes sur la récupération : la réduction du coefficient d’échange de chaleur et la réduction des débits d’air.
2) L’échangeur rotatif :
Les rendements de récupération d’énergie sont bons, ils peuvent aller au-delà de 80%.
Le principe général de l’échangeur rotatif, repose sur une récupération par accumulation de chaleur. Il est constituée d’un matériau à forte capacité thermique. Grâce à une rotation lente, celle-ci tourne entre deux flux aérauliques. Dans l’un des deux, l’air extrait traverse un secteur de roue et lui transfère son énergie thermique. Après rotation, le même secteur est traversé par l’air frais afin de récupérer cette énergie.
L’échangeur rotatif récupère également l’humidité de l’air extrait et limite l’assèchement de l’air intérieur lorsqu’il fait très froid.
Cet échangeur ne craint pas les températures négatives, il ne nécessite pas de batterie antigel, ni d’évacuation des condensats.
Généralement proposé en option, il est possible d’avoir une section de purge afin de limiter le mélange entre les flux d’air.
Avantage :
• Utilisation avec des températures négatives.
• Faible perte de charge.
• Faible encombrement de l’échangeur en rapport au contrecourant.
• Fonctionnement en été possible dans le cas de matériaux hygroscopiques.
• Pas d’évacuation de condensats.
Inconvénient :
• Contamination de l’air neuf possible
• Consommation d’énergie pour l’entraînement de la roue
• La section de purge qui limite la contamination, réduit l’efficacité de récupération
Entretien :
Le contrôle du système d’entraînement et de l’état de propreté de l’échangeur est primordial. L’encrassement des surfaces d’échanges a deux conséquences néfastes sur la récupération : la réduction du coefficient d’échange de chaleur et la réduction des débits d’air.